L’avocate Mouna Salmi, la tante du takfiri qui a tenté de poignarder des agents de sécurité devant le ministère de l’Intérieur, vendredi 26 novembre 2021, a démenti les informations selon lesquelles son client s’était déjà rendu dans des zones de conflit, en Syrie ou en Libye.
Par ailleurs, Me Salmi a déclaré sur les ondes d’une radio privée que le père de Zied Soua avait demandé l’internement de son fils à l’hôpital Razi, à La Manouba, depuis le mois de mai 2021 après avoir attaqué un citoyen à Ksar Helal en utilisant une arme blanche.
En effet, en 2015, Soua aurait agressé un agent de sécurité dans le métro de Monastir, ce qui lui avait fallu de payer une amende, et découvre en 2019, par accident, qu’il avait été “interdit de voyager” en raison de cette agression..
Elle assure que l’agresseur se plaignait de troubles psychologiques et d’une sorte de schizophrénie à un stade avancé. Pour étayer ses dires, l’avocate site un certificat médical délivré par son propre médecin à Sousse.
L’intéressé aurait obtenu la moyenne de 19,53 au baccalauréat en 2010, ce qui lui avait permis de voyager pour poursuivre ses études supérieures en Suisse puis aux États-Unis d’Amérique, où il a été recruté par des groupes extrémistes ce qui lui a provoqué des perturbations psychologiques qui l’ont transformé en une figure violente, a-t-elle expliqué.
En 2018, Zied Soua aurait également tenté de mettre fin à ses jours après avoir été interné à l’hôpital Farhat Hached de Sousse en service de psychiatrie.