L’association “KADIRAT” a lancé, aujourd’hui, samedi, un guide pour exhorter le gouvernement tunisien à réviser sa législation pour qu’elle soit en harmonie avec les dispositions du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique ” Maputo” ratifié par la Tunisie en vertu de la organique n°33 de 2018 en date du 6 juin 2018.
La présidente de l’Association Kadirat, Samia Melki Fessi a souligné que la ratification par la Tunisie de ce protocole signifie que ce dernier occupe un rang juridique supérieur aux lois tunisiennes, conformément à l’article 20 de la Constitution tunisienne.
Cette réunion régionale, à laquelle participent des expertes du Maroc, d’Algérie, d’Egypte et de Libye, représente une opportunité de faire pression sur les gouvernements des pays arabes pour qu’ils mettent en œuvre les traités internationaux relatifs aux droits des femmes, dont les plus importants sont la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le Protocole de Maputo.
Créée en 2014, l’association KADIRAT qui oeuvre à défendre les droits des femmes, a rejoint en mars 2020 le réseau des ONG féminines soutenu par les Nations Unies.