Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a appelé le gouvernement à clarifier sa vision pour le secteur médiatique et les institutions confisquées ” afin de garantir leur pérennité et les droits de leurs salariés “.
Il demande au gouvernement, dans un communiqué publié jeudi, de se pencher sur le dossier de la radio confisquée “Shems FM” et les abus de l’administration dirigée par le représentant de “al-Karama Holding”, notamment l’ingérence dans la rédaction, le harcèlement et le renvoi de journalistes.
Il lui demande également d’intervenir pour ” stopper l’hémorragie ” de la société Cactus Prod. , appelant l’Etat à assumer sa responsabilité dans la bonne gestion des établissements confisqués.
Le syndicat des journalistes appelle, par ailleurs, à accélérer la nomination d’un président-directeur général à la tête de l’agence Tunis-Afrique-Presse et à reprendre en considération l’avis de la Haute instance indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) dans la nomination des directeurs généraux de la Télévision et de la Radio tunisiennes.
Le Snjt insiste, en outre, sur l’impératif que toute poursuite judiciaire relative à la publication se fasse en vertu du décret 115, rejetant la ” traduction de civils devant les tribunaux militaires pour leurs opinions “.