Le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi vient d’être élu à la tête d’Interpol à Istanbul. Pourtant, il est visé par plusieurs plaintes pour “torture” en France et en Turquie, indique l’AFP.
La fonction de président est essentiellement honorifique – le vrai patron de l’organisation étant son secrétaire général -, mais des organisations de défense des droits de l’Homme et des élus européens s’étaient opposés à l’élection d’Al-Raisi, estimant qu’elle porterait atteinte à la mission d’Interpol.
C’est le secrétaire général Jürgen Stock, désigné pour un second mandat de cinq ans en 2019, qui assure la gestion des affaires courantes.