L’Instance nationale pour la prévention de la torture a dit regretter des restrictions liées au droit de manifester, dénonçant “des tentatives d’entraver l’accès des citoyens aux lieux de rassemblement”. Dans un communiqué rendu public, lundi soir, l’Instance a cité à titre d’exemple, le blocage de la circulation de manière volontaire, la fermeture partielle de l’autoroute et le débarquement forcé de certains passagers des transports publics “.
L’Instance faisait allusion aux rassemblements de protestation qui ont eu lieu, ces dernières semaines, dont le plus récent remonte à dimanche 14 novembre, au boulevard 20 mars 1956, au Bardo. S’agissant des visites des lieux de détention, l’Instance a dit rejeter toute forme de restriction, dénonçant l’empêchement de ses membres d’accéder à certains établissements publics, dont les tribunaux.
A cet effet, l’Instance a réitéré son appel aux autorités de tutelle et aux procureurs de la République pour “mettre fin à de tels abus, et à veiller à ce qu’ils ne se reproduisent pas”.
L’Instance nationale pour la prévention de la torture a affirmé qu’elle “se réserve le droit de poursuivre les auteurs de ces violations, afin de prévenir l’impunité et d’établir la primauté de la loi”, selon le texte du communiqué.