Le Parti destourien libre (PDL) estime que “le président de l’autorité en place” persiste à ignorer une revendication populaire de dissoudre le Parlement, qui a été réclamée lors des manifestations par lesquelles il a justifié les mesures du 25 juillet 2021.
Dans ce sens, le PDL réitère son appel à dissoudre le Parlement et à organiser des élections législatives anticipées dans les plus brefs délais.
Dans une déclaration rendue publique mardi 16 novembre 2021, le PDL se dit étonné de “la grande discrétion” qu’observe le pouvoir concernant le projet de budget complémentaire 2021 et le projet de budget 2022 et de “l’opacité” autour des politiques générales et des priorités établies.
Selon le parti, il n’y a pas lieu d’engager des réformes politiques, économiques ou sociales par des décrets-lois et dans le cadre des mesures d’exception ou de rester dans le flou qui nuit à l’image extérieure de la Tunisie, paralyse l’investissement et aggrave les souffrances du citoyen.
Il est impératif, insiste le PDL, de passer à une situation politique stable à travers des institutions démocratiques élues capables d’engager le processus de sauvetage du pays.
Le PDL propose également l’assainissement du climat électoral à travers le démantèlement des associations et des “réseaux fréristes”, le gel de leurs fonds bancaires et le transfert de leurs dossiers devant la Commission nationale de lutte contre le terrorisme tout en œuvrant à tarir les sources de financement provenant de l’étranger en faveur d’associations politisées.
Le PDL annonce, par ailleurs, l’organisation d’un rassemblement de protestation samedi prochain devant le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah pour exprimer son refus du laxisme en vigueur face aux “frères” en leur permettant “de se recycler et de réorganiser leurs rangs”.