La sélection tunisienne de football, qui a grillé un joker samedi face à la Guinée Equatoriale (0-1), n’aura d’autre choix que la victoire, mardi à Radès, face à la Zambie, pour pouvoir se qualifier aux barrages, dernière étape décisive pour la qualification au Mondial 2022 au Qatar, à l’occasion de la 6e et dernière journée des qualifications (groupe B).
Le onze national qui était à un point seulement des barrages, s’est compliqué samedi à Malabo la tache en concédant sa première défaite des qualifications face à la Guinée Equatoriale, désormais à égalité de points avec la Tunisie (10 points chacune), avec un meilleur goal différence pour les Tunisiens. Une situation difficile qui met les coéquipiers de Ali Maaloul dos au mur, rendant la victoire impérative mardi face à la Zambie (7 points), qui garde elle aussi un mince espoir après son carton face à la Mauritanie (4-0).
Les protégés de Mondher Kebaier, auteurs d’une modeste prestation à Malabo, seront dans l’obligation de revoir la copie pour éviter les erreurs commises samedi et assurer une victoire convaincante mardi à Radès, tout en tenant compte de l’autre débat qui se jouera à Nouakchott entre Mauritaniens et Guino-équatoriaux.
La pression pèse donc lourdement sur les joueurs tunisiens qui restent maîtres de leur destin et qui sont appelés à donner le meilleur d’eux mêmes à domicile pour relever ce défi, et sur le sélectionneur national, sur une plaque chauffante, au vu de la vague de critiques dont il fait l’objet depuis un certain temps.
L’équipe tunisienne, qui vise sa sixième participation à la Coupe du monde et la deuxième consécutive après le Mondial russe en 2018, devra opter pour l’offensive d’entrée face aux Zambiens qui ne viendront pas en Tunisie pour une partie de plaisir mais au moins réaliser une prestation honorable.
Les aigles de Carthage doivent également faire preuve d’efficacité dans tous les compartiments et redoubler de vigilance pour ne pas encaisser de but qui compliquerait davantage leur tache d’autant que le mental sera le facteur principal de la victoire.
A la lumière de la prestation de samedi dernier, le coach national est appelé à aligner le groupe le plus en forme et le plus performant et choisir le schéma idéal pour renverser la vapeur et gagner ce défi. Quelques changements pourraient être apportés au niveau du onze rentrant en jouant la carte Khaoui-Chaalali en attaque, tout en modifiant la composition du milieu de terrain pour donner plus d’efficacité au niveau offensif.
Les aigles de Carthage restent donc maîtres de leur destin.
Le match dont le coup d’envoi sera donné à 20h00, sera dirigé par l’arbitre burundais Pacifique Ndabehawenimana.