La Coalition Soumoud a condamné les agressions répétées contre les journalistes et les tentatives visant à les empêcher d’accomplir leur travail, estimant qu’il s’agit d’un “indice grave sur la dégradation du climat des libertés et l’escalade des tensions et de la violence dans le pays”.
Ce climat, rappelle la Coalition Soumoud, a “contribué à l’apparition de phénomènes graves tels que les attaques terroristes et les assassinats politiques du temps de la Troïka”.
Dans une déclaration publiée lundi, la coalition a estimé que la responsabilité de l’agression récente contre les journalistes revient aux organisateurs du rassemblement de protestation, notamment des “partis politiques et des associations incapables ou refusant d’encadrer leurs mouvements”.
Il y a lieu de demander des comptes à toute personne impliquée dans ces agressions et de prendre les précautions nécessaires afin de garantir qu’elles ne se reproduisent plus, a souligné la coalition.
La Coalition Soumoud a, par ailleurs, exhorté le ministre de l’Intérieur à œuvrer davantage à assurer la protection des journalistes pendant l’accomplissement de leur travail, notamment lors des rassemblements de protestation, saluant les efforts déployés par les journalistes de terrain qui travaillent “en cette conjoncture difficile, tout en étant déterminés à transmettre l’information au citoyen”.
Des journalistes ont subi, dimanche, des violences physiques et verbales lors de la couverture du rassemblement des parties qui rejettent les mesures du 25 juillet dernier.
Un journaliste de la Télévision nationale a été blessé.