Le parti Ennahdha s’est déclaré, jeudi, préoccupé par les “pressions” exercées sur les magistrats et les tentatives d’”asservissement de la justice” à des fins politiques.
Ennahdha a mis en garde contre le fait de “s’en prendre aux médias”, de s’attaquer aux journalistes et de les incarcérer ou de les poursuivre par des tribunaux militaires sans raison dans une violation flagrante de la liberté de la presse. Le parti cite en exemple la chaîne Ezzitouna TV.
Ennahdha a dénoncé “les discours politiques haineux”, toujours plus virulents, qui ne font que “diviser les Tunisiens”. Le parti met aussi en garde contre les accusations de traitrise et de corruption portées contre les adversaires politiques.
Dans une déclaration, publiée au lendemain de la réunion de son bureau exécutif, Ennahdha estime qu’il y a eu une “recrudescence des propos diffamatoires après le 25 juillet 2021 et ce en totale contradiction avec les valeurs du vivre-ensemble et l’éthique du débat démocratique”.