Une lanceuse d’alerte dévoile les Facebook files

Une lanceuse d’alerte a révélé une série de documents connue sous le nom de Facebook files. Ces documents ont été transmis à la Security and Exchange Commission.

Selon le Wall Street Journal, qui a pu consulter des documents, le fonctionnement de l’entreprise semble ne toujours pas correspondre au discours public de la direction.

La lanceuse d’alerte a promis de sortir de l’ombre pour révéler d’autres vérités sur le plateau de l’émission 60 minutes diffusée sur la chaîne CBS.

La personne en question a déjà confié les documents “Facebook files” à la Security and Exchange Commission (SEC) chargé de la réglementation et du contrôle des marchés financiers.

Selon la lanceuse d’alerte, il y aurait des effets négatifs sur les jeunes à cause d’Instagram. Une information qui n’a jamais été communiqué par Facebook qui a conclu cela lors d’une enquête interne.

 

Instagram

 

Une étude interne effectuée par des techniciens de Facebook a prouvé que le réseau social Instagram est plus néfaste que les autres réseaux sociaux. Ces techniciens se sont penchés sur ces effets en se focalisant sur comment réseau social spécialisé dans le partage de photos peut être néfaste sur les adolescents ?

Facebook n’a jamais publié publiquement les résultats de ces études internes. Le propriétaire de Facebook a même minimisé ces effets devant le Congrès lorsqu’il a été auditionné.

Facebook se défend et explique que la santé mentale des utilisateurs des réseaux sociaux est importante ajoutant qu’il n’est pas facile de faire un diagnostic précis.

 

Politique de Facebook

 

Publiquement, Mark Zuckerberg affirme que tous les utilisateurs de Facebook sont traités sur un pied d’égalité. Cependant, l’entreprise a conçu un programme, connu sous le nom de « vérification croisée » ou « XCheck », créé comme une mesure de contrôle de la qualité pour les comptes de haut niveau.

 

Trafic d’organes et harcèlement

 

Ces documents de Facebook files ont aussi dévoilé que les employés de Facebook ont été alertés par des trafics en expansion grâce au réseau social et où les utilisateurs sont en augmentation dans les pays du Moyen-Orient. Des femmes sont attirés dans des pièges.

Les employés ont averti que les groupes armés éthiopiens utilisaient le site pour inciter à la violence contre les minorités ethniques.

Ils ont envoyé des alertes à leurs patrons sur la vente d’organes, la pornographie et l’action du gouvernement contre la dissidence politique, selon les documents.