Les manifestations observées par un certain nombre de parents et élèves au cours de la période s’étalant de janvier à août 2021 illustrent la profondeur de la crise dans le secteur éducatif, a indiqué Najla Arfa, coordinatrice de l’observatoire social tunisien au forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).
Ella a déclaré à la TAP que, 517 mouvements de protestation soit l’équivalent de 8 pour cent de l’ensemble de ces mouvements, ont été enregistrées durant cette période, précisant que ce chiffre est important et reflète les problèmes auxquels fait face l’élève aujourd’hui, considéré comme “le maillon le plus fragile” de ce secteur.
Au cours de la même période de l’année 2021, les manifestations d’élèves et des parents étaient particulièrement observées en raison de l’insalubrité de l’infrastructure des établissements scolaires, l’absence d’eau potable, les violences et harcèlements sexuels contre un nombre d’élèves, considérés jusque là comme un sujet tabou.
Selon Arfa, les responsables de ce secteur ont opté pour des solutions de rafistolage sans pour autant mener des réformes profondes en l’absence d’un projet sociétal qui priorise l’intérêt de l’enfant.
Najla Arafa a souligné la nécessité d’assurer aux élèves une protection contre les violences dans l’espace public, par le biais de l’intervention de toutes les structures gouvernementales et toutes les parties concernées.