A l’instar de la communauté internationale, la Tunisie célèbre ce samedi 2 octobre la Journée internationale de la non-violence.
” Face à la recrudescence de la violence et des appels à la haine dans la pratique quotidienne et l’espace virtuel, et étant données les conséquences psychologiques et physiques destructrices de la violence sur les individus et les sociétés, la Tunisie exhorte les parties concernées au plan national et international à redoubler d’efforts pour lutter contre ce phénomène qui menace la paix et la stabilité des peuples “, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et Tunisiens à l’étranger.
La pandémie du coronavirus a engendré une aggravation de la violence et du discours haineux dans plusieurs sociétés, relève-t-il, affirmant qu’une saine reconstruction après ce fléau nécessite une prise en charge psychologique des victimes pour permettre leur réhabilitation et leur réinsertion.
La Tunisie insiste, en outre, sur la nécessité d’identifier les racines profondes des conflits et de traiter à la base les causes de la violence et des menaces qui pèsent sur la paix dans le monde.
Il s’agit d’agir selon une approche globale et multidimensionnelle prônant la solidarité, le respect des droits de l’Homme, la tolérance et l’acceptation de l’autre ainsi que le dialogue pour gérer les crises, insiste le communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères souligne, dans ce sens, que ” la Tunisie demeurera, comme elle l’a toujours été tout au long de l’histoire, un pays de coexistence pacifique entre différentes cultures et civilisations, ouverte sur l’autre et consacrant les valeurs de citoyenneté, de dignité et d’égalité comme valeurs humanistes universelles.
La Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.
En vertu de la résolution de l’Assemblée générale du 15 juin 2007, cette Journée est “l’occasion de diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation”. La résolution réaffirme la pertinence universelle du principe de non-violence et souhaite favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence.