Le nombre de réclamations liées à des demandes d’intervention en faveur d’enfants migrants non accompagnés, telles que la fourniture d’un logement et de moyens de subsistance, et l’obtention d’un engagement à trouver des solutions permanentes pour cette catégorie, a augmenté, selon la Ministre de la Femme, de la Famille et des Séniors, Iman Zahouani Houimel.
Lors de sa supervision, jeudi au siège du ministère, de la première réunion préparatoire et de coordination pour l’organisation d’un atelier sur ” l’engagement conjoint en faveur des enfants migrants non accompagnés “, la ministre de la Femme a confirmé que la Tunisie a connu depuis 2011, une affluence importante d’immigrants adultes et mineurs non accompagnés, que ce soit au niveau des frontières aériennes ou terrestres.
Ces migrants sont exposés à des menaces qui peuvent aller jusqu’à la traite des personnes, selon Houimel.
Elle a appelé à travailler davantage pour consacrer les principes de coexistence, consolider la culture de tolérance et d’ouverture, rejeter la violence et renforcer les efforts pour garantir une vie décente aux migrants, ainsi que réduire les cas de violence contre les enfants.
La ministre de la Femme a déclaré que l’Etat tunisien cherche, à travers ses dispositifs législatifs, à impliquer les différents acteurs des structures gouvernementales, des organisations et associations internationales et régionales actives sur le terrain pour élaborer un plan d’action commun et développer des mécanismes d’intervention pour faire face à ce phénomène.
La réunion préparatoire a vu la participation de la présidente de l’instance nationale de lutte contre la traite, Raoudha Laabidi, et de représentants des ministères de la justice, des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des affaires sociales, ainsi qu’un certain nombre de représentants de la protection de l’enfance, représentants d’associations nationales et d’organisations internationales.