Le Syndicat National des Journalistes tunisiens (SNJT) a mis en garde contre la recrudescence des violences policières ciblant les journalistes après la date du 25 juillet.
Le syndicat qui déplore l’agression, ce samedi, d’une journaliste à l’Avenue Habib Bourguiba dans la capitale, dénonce l’utilisation du contexte actuel comme prétexte pour restreindre la liberté de la presse.
Dans une déclaration publiée samedi, le SNJT exprime sa crainte face à la gravité de la situation et l’impunité des violences policières envers les reporters en particulier, ce qui prouve, estime le syndicat, l’absence d’une volonté politique de protéger les journalistes et d’assoir une presse libre et pluraliste.
Le Syndicat appelle, dans sa déclaration, le ministère de l’Intérieur à publier les résultats des précédentes enquêtes sur des cas d’agression ciblant les professionnels du secteur pendant l’accomplissement de leur travail.
Empêchée d’accéder à l’Avenue Habib Bourguiba pour la couverture d’une manifestation pro Kais Saied, la journaliste Khaoula Boukrim a été victime d’agression verbale et de harcèlement, regrette le SNJT dans sa déclaration.