Le Coordonnateur général du collectif citoyen “Soumoud” et membre du “Front pour le référendum”, Housem Hammi, a déclaré que le référendum pour le changement du régime, dans le sens d’une stabilité politique, doit faire partie d’un projet global de réforme, qui comprend également l’amendement de la loi électorale.
Ce projet doit être élaboré de manière participative et non pas unilatéralement, a-t-il ajouté dans une déclaration, dimanche à l’agence TAP.
“Nous exigeons la formation d’un large front politique et social pour la réalisation des revendications du 25 juillet, qui étaient le résultat d’un engagement militant mené par la société civile et les forces progressistes”, a-t-il dit.
Et de préciser que ces forces ont, à plusieurs reprises, réclamé la chute du de “la démocratie de façade”. Un système qui protège la corruption et les corrompus, dissimule des dossiers sensibles et graves, tels que les assassinats politiques et la corruption politique, et pousse la situation sociale vers le pire, a-t-il estimé.
Hammi propose, dans ce sens, la formation d’un comité d’experts en droit constitutionnel et en sciences politiques, en plus d’un comité consultatif qui comprend des organisations nationales et des partis progressistes convaincus de la nécessité d’amender la Constitution de 2014.
Pour Hamdi, plusieurs composantes du paysage politique sont favorables à l’idée d’une réforme du système politique et électoral.
Le “front pour le référendum” a été créé fin juin dernier. Ses initiateurs réclament le changement du sytème politique et l’amendement de la loi électorale à travers l’organisation d’un référendum. Il est composé de plusieurs associations et personnalités politiques et publiques.