Le secrétaire général du Courant populaire Zouheir Hamdi considère que l’orientation vers des élections anticipées et l’instauration d’un climat politique saint dépendent, étroitement, de la formation d’un gouvernement dans les plus proches délais, la révision de la constitution et de loi électorale, outre l’impératif de demander des comptes aux personnes qui ont causé beaucoup de torts au pays.
Joint lundi par la TAP, Hamdi estime ” possible ” la réalisation de ces priorités d’ici mars prochain avant l’organisation d’élections législatives qui doivent marquer la fin de la période de transition.
La révision de la constitution (le chapitre relatif au pouvoir exécutif) et sa soumission au référendum nécessitent un mécanisme de dialogue sociétal.
Le parlement actuel est ” terminé “, le pays se dirige vers un nouveau paysage politique qui rompt avec les ” gangs ” qui ont accaparé le pouvoir durant une décennie, a soutenu le secrétaire général du Courant populaire.
Abordant les priorités de l’étape à venir, Hamdi a cité, en premier, la formation d’un gouvernement pour mettre un terme au vide institutionnel. Une équipe restreint, limitée dans le temps qui aura pour principale mission de prendre les mesures économiques nécessaires à la relance de l’économie et d’asseoir le climat favorable à une transition politique pacifique.
En ce qui concerne la révision de la constitution, le dirigeant estime qu’elle doit être axée sur le régime politique, en direction de l’unification de l’Exécutif qui a, selon ses dires, été divisé à dessin d’affaiblir l’Etat.
Le Courant populaire, a-t-il fait observer, estime inconcevable l’organisation d’élections anticipées avec les mêmes règles du jeu. Une démarché qui produira le même système de corruption et reconduira ” les Frères ” au pouvoir, a-t-il mis en garde.