Le parti “Al-Massar” a appelé au respect des conventions et traités internationaux qui protègent les droits des réfugiés politiques et interdisent leur extradition ou leur refoulement.
Dans une déclaration, publiée, mercredi, le parti a demandé aux autorités tunisiennes concernées d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur cette affaire et sur le sort du réfugié algérien afin de couper court aux rumeurs circulant à ce sujet.
Des médias algériens ont rapporté, dimanche, des informations selon lesquelles les autorités tunisiennes auraient livré un réfugié politique algérien, Silmane Bouhafs, aux autorités de son pays. Aucune information officielle n’a été fournie par les deux pays sur cette affaire.
Slimane Bouhafs appartient au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé comme organisation terroriste en Algérie. Il a été placé sous protection du Haut Commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (HCR) à Tunis depuis 2018 restant valable jusqu’au mois de septembre 2022.
Lundi, une trentaine d’organisations de la société civile ont fait part de leur indignation au sujet du réfugié politique algérien Slimane Bouhafs qui a été livré, selon elles, par la Tunisie aux autorités algériennes.