Dans la soirée du lundi 30 août 2021, le président de la République, Kaïs Saïed, a indiqué qu’il avait pris des mesures exceptionnelles pour préserver l’État tunisien, notamment parce que le Parlement est devenu un champ de bataille et un moyen d’établir des lois à grande échelle, en plus d’affamer le peuple, sans oublier les incendies et les coupures d’eau.
Il a déclaré que l’État tunisien était sur le point de s’effondrer, et que certains «conspiraient avec des pays étrangers pour frapper l’État tunisien et se tournaient vers des entreprises étrangères pour faire campagne contre la Tunisie. Leur objectif était de détruire l’économie du pays», a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec Ferid Belhadj, vice-président du Groupe de la Banque mondiale chargé des affaires au Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Il saisi cette occasion pour souligner que les libertés avaient été respectées, mais qu’il n’était pas prêt à rester les bras croisés devant l’effondrement de l’État tunisien qui était en cours.