Sans sa recrue-star Cristiano Ronaldo, Manchester United a souffert à Wolverhampton mais a fini par s’imposer (1-0) dimanche pour le compte de la 3e journée du Championnat d’Angleterre, qui a vu Tottenham conserver sa place de leader.
Deux jours après l’annonce du retour de Ronaldo sous le maillot d’United, son club de 2003 à 2009, les “Red Devils” ont montré qu’ils avaient grand besoin des buts de leur attaquant portugais pour viser haut.
Il leur a fallu attendre la 80e minute pour prendre l’avantage face aux “Wolves” grâce à Mason Greenwood sur une passe de Raphaël Varane, qui faisait ses grands débuts en Premier League après dix années passées au Real Madrid.
Greenwood a profité de l’une des rares incursions de Manchester United et d’une faute de main du gardien José Sa pour donner la victoire à son équipe et lui offrir un record d’invincibilité à l’extérieur (28 matches sans défaite).
Mais les Mancuniens ont montré une série de défaillances individuelles et collectives inquiétantes.
Avec sept points, Manchester occupe la 3e place du classement à deux longueurs du leader Tottenham, seule équipe à avoir réussi un carton plein de trois victoires, toutes sur le plus petit des scores.
Le club du nord de Londres a inscrit trois buts depuis le coup d’envoi de la saison et n’a concédé aucun, ce qui en fait un leader à l’efficacité redoutable.
Sa victoire dimanche contre Watford (1-0) était à l’image des deux premières contre Manchester City et à Wolverhampton: minimaliste. Le premier match de Harry Kane cette saison à White Hart Lane, après l’échec définitif de son transfert à Manchester City, n’a pas donné à Tottenham l’allant offensif qui lui fait défaut depuis le départ de Mauricio Pochettino, il y a deux ans.
Heureusement pour les Spurs, Son Heung-min a de nouveau été décisif, deux semaines après son but victorieux contre City: son coup franc rentrant a trompé Daniel Bachmann (42e, 1-0)
Mais les supporters des Spurs n’ont pas de quoi s’enthousiasmer pour un style de jeu très défensif, proche de celui mis en place la saison dernière par José Mourinho.
Celui-ci avait très bien fonctionné jusqu’au coeur de l’automne, puisque les Spurs étaient encore leaders du championnat à la mi-décembre, avant de s’effondrer.