Les Archives Nationales de Tunisie a appelé, vendredi, tous les fonctionnaires de l’Etat à protéger les documents qu’ils créent ou qu’ils obtiennent dans l’exercice de leurs fonctions et à signaler tout acte pouvant causer préjudice aux documents administratifs.
L’institution a indiqué, dans un communiqué, avoir commencé à enquêter sur cette question.
L’institution des archives, relevant de la présidence du gouvernement, a toutefois souligné que la destruction de documents ne peut annuler des faits de corruption ou de manipulation s’ils existent.
Les techniques de traçage sont capables de prouver toute opération de corruption ou de manipulation car l’administration et les transactions sont soumises à un réseau interconnecté, souligne encore l’institution.
Elle a, par ailleurs, appelé les citoyens à ne pas croire tout ce qui se raconte et à vérifier les informations auprès des parties concernées.
Cela pourrait, en effet, semer la confusion dans l’esprit de l’opinion publique ou servir à régler des comptes, explique l’institution qui rappelle que seules les parties judiciaires sont habilitées à trancher pareilles questions.
Les Archives nationales de Tunisie a, par ailleurs, fait part de sa confiance dans les responsables chargés de la gestion des documents et des archives dans les ministères et les services publics.
Et de préciser, cette note explicative intervient sur fond de l’avertissement lancé par le Président de la République à toute personne qui détruit, délibérément des documents.
Les archives relèvent du patrimoine de l’Etat selon la loi n°1988-95 du 2 août 1988, relative aux archives, rappelle encore l’institution.