La Tunisie continuera de “respecter ses engagements internationaux” et de “défendre les principes de l’Etat de droit et les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme”.
C’est ce qu’a déclaré, jeudi, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, au cours d’un entretien téléphonique avec la vice-première ministre belge et ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes, Sophie Wilmès.
Il a tenu à préciser que la situation que connait actuellement la Tunisie est “exceptionnelle” dictée par l’impératif de “préserver la paix sociale”. Celle-ci se trouve aujourd’hui menacée par les récents développements politiques dans le pays, a expliqué le ministre, cité dans un communiqué des Affaires étrangères.
Les mesures décidées, le 25 juillet 202, par le président de la République ont pour objectif de rétablir la stabilité en Tunisie et assurer la pérennité des institutions sur la base des dispositions de la Constitution. Les mesures présidentielles dont “constitutionnelles”.
Il a, dans un tweet, souligné “l’attachement du président de la République aux valeurs républicaines, au processus démocratique, aux libertés fondamentales et aux droits de l’Homme”.
De son côté, la responsable belge a déclaré avoir évoqué avec son homologue tunisien la situation sanitaire en Tunisie et discuté de la stabilité institutionnelle “à laquelle nous restons attentifs”.
“Il faut protéger les acquis démocratiques et écouter les aspirations du peuple”, a-t-elle écrit dans un tweet.
M. Jerandi a, par ailleurs, remercié son homologue belge pour le soutien que la Belgique apporte à la Tunisie dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, ainsi qu’à l’échelle de la coopération bilatérale et au sein des institutions européennes.
Les deux parties ont convenu de poursuivre la concertation sur les questions d’actualité les plus importantes dans l’intérêt des peuples amis tunisien et belge, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères.