La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a infligé à l’Espérance de Tunis quatre matchs à huis clos dont deux avec sursis, suite aux incidents survenus lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions contre les Egyptiens d’Al-Ahly, disputée le 19 juin à Radès.
Outre cette sanction, le club sang et or devra s’acquitter d’une amende de 60.000 dollars pour comportement “agressif et regrettable de ses spectateurs”, a indiqué la CAF.
Les officiels du match ont indiqué dans leurs rapports qu’il y avait des accrochages entre la police et le public du club tunisien dans les tribunes et des jets de projectiles de la part du public sur le terrain et envers la police.
La police a alors utilisé du gaz lacrymogène qui a submergé le stade. Plusieurs policiers et photographes n’arrivaient pas à respirer, les joueurs des deux équipes n’arrivaient pas à leur tour à s’échauffer et les arbitres aussi.
Le coup d’envoi a été retardé d’une heure pour les raisons susmentionnées.
Pendant le match, il y avait des jets de projectiles et utilisation de fumigènes à plusieurs reprises par le public de l’Espérance et une seule fois par le public du Ahly regardant le match depuis les loges.
Les officiels de la CAF ont également indiqué que le public présent au stade dépassait les 5000 autorisés par la CAF.
De son côté, Al-Ahly a écopé d’une amende de 8.000 dollars pour “le comportement antisportif de ses spectateurs”.
Selon les rapports des officiels du match, les spectateurs d’Al Ahly présents au stade de Radès ont utilisé des fusées éclairantes dans les tribunes.