Des centaines de jeunes se sont rassemblés dimanche à proximité du parlement, au Bardo, et réclamé le départ du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Les forces de l’ordre étaient présentes en grand nombre, empêchant les manifestants d’avancer en direction de la place du Bardo, ce qui fait monter la tension entre sécuritaires et protestataires. Ces derniers ont tenté de franchir les barrières de sécurité mises en place. Des accrochages ont éclaté et des pierres et des bouteilles d’eau ont été jetées sur les policiers.
Des jeunes sont intervenus pour recadrer le mouvement au cours duquel des reporters photographes et des agents de sécurité ont été légèrement blessés, a constaté le correspondant de l’agence TAP qui était présent sur les lieux.
Des slogans conte le soutien politique du gouvernement (Ennahdha, Qalb Tounès et Al Karama) ont été scandés par les manifestants qui ont dénoncé la mauvaise gestion de la crise sanitaire et la dégradation de la situation économique et sociale dans le pays. Ils ont appelé à la dissolution du parlement.
Lees manifestants ont insisté sur le caractère pacifique et spontané de cette action, affirmant qu’aucune partie ne se tient derrière les protestations.
Des partis politiques de l’opposition à l’instar du Parti des Travailleurs, avaient affirmé dans des déclarations distinctes ne pas soutenir ce mouvement de protestation auquel auraient appelé des ” parties suspectes ” qui agissement à visage couvert.
Les manifestations, observées en ce jour de célébration de la fête de la République dans la capitale et plusieurs régions ont été organisés par ” le conseil supérieur de la jeunesse “, une association non inscrite dans la liste des organisations et associations actives en Tunisie.
Ces mouvements se tiennent dans un contexte sanitaire délicat marqué par la hausse, depuis juin dernier, du nombre des contaminations par le coronavirus.