Des jeunes de la région de Tozeur se sont rassemblés, ce dimanche, devant le siège du gouvernorat, pour réclamer “le départ de la classe politique au pouvoir”.
Les manifestants ont, également, scandé des slogans appelant à rechercher “des solutions pour les problèmes de développement” dans la région et à “la création d’opportunités d’emploi”.
Ils ont, ensuite, marché pacifiquement dans les rues de la ville et appelé à “défendre les objectifs de la révolution”, notamment ceux en lien avec l’emploi des jeunes et le respect de la dignité humaine.
Selon Arafet Tlili, un jeune sans-emploi, ce rassemblement “spontané” et “sans organisation préalable” est “une protestation” contre la détérioration de la situation politique, sociale et économique.
Le départ de la classe politique qu’il qualifie de “corrompue” est “l’une des principales revendications des jeunes”, a-t-il dit dans une déclaration à l’agence TAP.
“La situation s’est encore dégradée avec la propagation de l’épidémie Covid-19, surtout avec le manque de moyens matériels et logistiques du secteur de la santé dans la région”, a-t-il estimé.
Ces derniers jours, des médias et réseaux sociaux ont relayé des appels à manifester, le dimanche 25 juillet, lancés par le “conseil supérieur de la jeunesse”. Certains partis politiques ont, toutefois, affirmé ne peut soutenir ces appels à manifester au vu de la situation sanitaire. Ils ont également déclarer ignorer les parties qui se cachent derrière ces initiatives.