Le député Mohamed Ammar a annoncé, jeudi, sa démission du parti du Courant démocrate (Attayar) et du bloc démocratique, constitué des élus d’Attayar, du mouvement Echaâb ainsi que d’indépendants.
Interrogé par la TAP, Mohamed Ammar n’a pas voulu commenter les raisons de sa démission, expliquant qu’elles sont “d’ordre personnel”.
“Je ne reconnais plus le parti dont je suis l’un des fondateurs en 2013”, a écrit le député ce jeudi sur sa page Facebook.
Ammar a indiqué, dans la même publication, que les dirigeants du parti l’ont questionné, hier mercredi, sur des affaires qui intéressent le pays et les citoyens, dont les efforts qu’il a déployés récemment en vue d’aider à l’acquisition des vaccins.
Le 22 juin dernier, le député avait annoncé sa démission de la présidence du bloc démocratique (38 sièges), sans donner des détails sur les motifs de la démission.
Pour sa part, le secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouchi, a déclaré à l’agence TAP, que son parti n’a pas encore reçu la démission, écrite et motivée, de Mohamed Ammar.
Ammar a fait l’objet d’un questionnaire pour avoir violé le règlement intérieur du parti et pour ne pas s’être conformé aux décisions de ses structures, a-t-il précisé.
Chaouchi a indiqué, dans ce sens, que le député en question n’a pas respecté la décision du parti de boycotter les séances plénières en réaction notamment à la violation des dispositions exceptionnelles relatives à la continuité de l’action parlementaire.
Il a dit espérer que Mohamed Ammar renonce à sa démission et accepte de répondre, par écrit, au questionnaire qui lui a été adressé.