La Direction de l’Hygiène du Milieu et de la Protection de l’Environnement a classé 17 plages interdites à la baignade, et 76% du total des plages tunisiennes de bonne et très bonne qualité, a indiqué mardi le responsable de cette direction, Samir Ouerghemmi qui a fait savoir que cette classification a été effectuée sur la base des résultats des activités de veille sanitaire menées au cours de la dernière période de cette année.
Ouerghemmi a déclaré lors d’une conférence organisée aujourd’hui, mardi, au siège du ministère de la Santé, que ” les autorités compétentes ont été informées afin de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la baignade dans les plages polluées en plaçant des panneaux interdisant la baignade pour protéger la santé des citoyens des risques liés à la pollution résultant principalement au déversement d’eaux usées” .
La liste comprend les plages de Gammarth et Raoued à Tunis, trois plages dans le gouvernorat de Ben Arous (Chott Marouane à Rades, la plage en face de la Protection Civile, et le nord de la décharge de Oued Meliane à Rades), et trois plages dans le gouvernorat de Bizerte, (Baali à Menzel Jemil, et le port des pêcheurs et la plage de Sidi Hachemi à menzel Abdel-Rahman).
Il s’agit, aussi, de 3 plages au gouvernorat de Nabeul à savoir celle située en face de la station d’épuration de Dar Chaaban, Bhar Touensa à Beni Khiar, et la plage en face au pôle technologique de Soliman, ainsi que 3 plages dans le gouvernorat de Sousse (Sidi Abdel Hamid, la plage de Wadi Hamdoun, et la plage de Wadi Hamam à Hammam Sousse) en plus de 4 plages au sud de Gabès (Chatt El Salam, l’embouchure de l’oued de l’oued Al Qadeem, la rivedroite du Canal à Gabès ville, et la plage de Wadi El Tine à Ghannouch).
La liste des plages interdites à la baignade a été élaborée sur la base des travaux effectués par les services compétens au Ministère de la Santé chargés de la surveillance des eaux de baignades qui comprend 537 points de contrôle permanents répartis sur toute la bande côtière depuis les plages de Tabarka jusqu’à Ben Guerdane , et sur la base des résultats des analyses de 13 laboratoires de surveillance microbienne.
Ouerghemmi a souligné la nécessité d’éviter de se baigner dans les plages mentionnées, compte tenu de la détérioration de la qualité de l’eau, appelant au respect des mesures sanitaires pour lutter contre la propagation du Coronavirus en respectant la distanciation physique et en évitant de se baigner dans les plages surpeuplées. Selon Ouerghemmi, l’Office National de l’Assainissement assume une grande part de responsabilité dans la pollution des eaux côtières tunisiennes à travers le déversement des eaux usées dans la mer.