Le courant populaire a appelé les forces nationales, partis politiques, organisations et élites nationales à une mobilisation populaire pour mettre fin au pouvoir en place. Il a souligné l’impératif de faire pression pour imposer la formation, pour une courte durée, d’un gouvernement de transition qui aura pour mission l’exécution d’un plan de salut économique et social et éviter au pays le risque de faillite et de dépendance étrangère
Dans une déclaration publiée lundi, le parti met en garde contre l’inertie volontaire face à la l’aggravation de la situation dans le pays. Il critique, aussi, les tentatives du système en place de se reproduire par le biais du dialogue et du consensus. Ces deux choix sont la continuité de la crise et constituent une menace pour la stabilité du pays, son unité et sa sécurité nationale, avertit le parti qui insiste sur le besoin pressant d’un mouvement populaire pour mettre fin à ce processus de dislocation.
La dégradation de la situation économique est le résultat logique et prévisible de la politique d’un clan qui a choisit de vendre le pays à des groupes d’intérêt et à la mafia de la contrebande, peu soucieux des dangers qui guettent le pays de l’intérieur comme de l’extérieur.
Les récentes augmentations des prix de certains produits de base n’est que le début de l’effondrement économique et social. Le pouvoir en place, perdra après cette étape tout contrôle sur la situation en raison de la chute continue du dinar tunisien et de l’inflation, alerte le Courant populaire dans sa déclaration.
Le parti évoque les répercussions de ces politiques sur le vécu quotidien des Tunisiens, surtout si le pays est soumis aux diktats des institutions financières étrangères, évoquant la création d’une agence de gestion de la dette tunisienne avec le soutien de la France à l’instar de la commission financière de 1869 qui, fait observer le Courant populaire, a précédé de peu la colonisation du pays.