Le président du comité de pilotage de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus et directeur de l’Institut Pasteur, Hechmi Louzir, a fait savoir aujourd’hui, samedi, que les personnes qui se sont abstenues de recevoir le vaccin AstraZeneca peuvent recevoir un autre type de vaccination plus tard pendant la campagne nationale de vaccination.Dans une déclaration à l’agence TAP, Louzir a souligné qu’ ” il n’est pas possible de priver les personnes qui ont refusé de recevoir l’un des vaccins, y compris le britannique AstraZeneca, de vaccination, à condition de se réenregistrer sur la plateforme nationale de vaccination Evax.tn “.
Il a expliqué que les responsables de la campagne n’obligeront personne à recevoir un quelconque type de vaccination, soulignant que le refus de l’un des citoyens de recevoir un type spécifique de vaccination n’entraîne pas un refus de vaccination, mais permet plutôt de reporter à une autre date afin qu’une dose d’un type différent puisse être prise. Il a nié que l’utilisation du vaccin britannique AstraZeneca, à partir de vendredi, ait conduit à une nette diminution du nombre de personnes vaccinées quotidiennement, indiquant qu’un nombre limité de citoyens ont refusé de recevoir ce vaccin.Dans un autre contexte, le directeur de l’Institut Pasteur a déclaré que la campagne nationale de vaccination enregistre des progrès continus et que le taux de vaccination par jour est estimé à environ 30000 personnes, indiquant que le ministère de la Santé souhaite atteindre 1,5 million de personnes vaccinées avant la fin du mois de juin prochain.
Il a, en outre, estimé que la multiplication du nombre de vaccins réceptionnés par la Tunisie nécessite l’intensification des efforts diplomatiques, ce que le Comité scientifique de lutte contre la Covid-19 a demandé, depuis décembre dernier.Il est à noter que, vendredi, la Tunisie a commencé à utiliser le vaccin britannique “AstraZeneca” pour la tranche d’âge des plus de 60 ans, après avoir obtenu l’approbation du comité scientifique pour lutter contre la propagation de la covid19. Le 7 mai, le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, avait annoncé que le comité scientifique chargé du suivi de la vaccination contre le Coronavirus avait approuvé l’utilisation du vaccin britannique AstraZeneca. Le rapport de l’Agence européenne des médicaments avait précédemment révélé que l’efficacité du vaccin va au-delà de ses méfaits.