Fin mars 2021, s’est tenu à Rome en format virtuel l’événement MED “Repenser la coopération internationale contre le trafic illicite à l’ère post Covid-19“.
Selon le media italien Affaritaliani.it, l’événement a été organisé par l’ISPI (Institut Italien d’Etudes Politiques Internationales) en collaboration avec le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et PMI IMPACT.
La liste des participants comprenait des membres d’institutions italiennes, de think tanks internationaux et de représentants d’importants pays méditerranéens.
Au cœur du débat, une analyse sur la manière dont la pandémie de la Covid-19 a affecté et modifié les activités de commerce illicite et de contrebande. « La crise pandémique nous rappelle que le multilatéralisme est la seule voie possible, dira le sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères italien, Benedetto Della Vedova. Nous devons renforcer la coopération internationale entre les forces de l’ordre et les acteurs judiciaires ».
il est nécessaire d’élaborer des mécanismes stratégiques et d’assurer des synergies entre les autorités douanières des pays méditerranéens
De son côté, Imen Bahlous, colonel-major et directrice de la coopération internationale à la Direction générale des douanes tunisiennes, a expliqué qu’« il est nécessaire d’élaborer des mécanismes stratégiques et d’assurer des synergies entre les autorités douanières des pays méditerranéens afin de lutter efficacement contre le commerce illicite. Dans ce sens, la coopération internationale et le partage d’informations sont cruciaux pour servir ces objectifs communs ».
Nadim Ben Abdallah, directeur des affaires externes pour le Maghreb chez Philip Morris, abonde dans le même sens et confirme que « pour renforcer ces efforts et maintenir la tendance à la baisse de l’incidence du commerce illicite, la collaboration entre et au sein des pays méditerranéens ainsi qu’avec la communauté internationale revêt une importance primordiale ».
D’autres points saillants de la rencontre
Des points importants sont ressortis de l’analyse sur le trafic illicite de différentes catégories de produits, tels que le tabac, les armes et les drogues, utilisés pour financer d’autres activités illégales en Europe et en Méditerranée. Étant donné que les structures et les canaux traditionnels du commerce illicite ont subi des interruptions prolongées dues à la pandémie de Covid-19, les groupes criminels organisés ont réagi rapidement pour repenser leurs activités de logistique et de distribution en exploitant le grand potentiel du commerce électronique et des marchés en ligne, en étendant leurs réseaux de clients et de partenaires à l’échelle mondiale.
Contenu fourni par Philip Morris North Africa Sàrl.