L’expérience de police de proximité a été étendue à toutes les régions du pays et sa réalisation se poursuivra jusqu’à fin 2021, a déclaré lundi la directrice générale au ministère de l’Intérieur chargée du bureau des activités gouvernementales et parlementaires Dhouha Akkari Bejaoui.
Dans ce cadre, 18 centres pilotes ont été installés et 18 Conseils locaux de sûreté créés, outre l’équipement de 128 unités spéciales de lutte contre les violences faites aux femmes, a déclaré lundi la responsable qui été auditionnée par la Commission parlementaire de la Sûreté et de la Défense.
Le directeur général des relations extérieures et de la coopération internationale au ministère de l’Intérieur Jamel Slama a, pour sa part, indiqué que le programme de police de proximité a démarré en 2013 dans le cadre de la réforme du secteur sécuritaire. Il est actuellement en vigueur dans les postes de la Marsa-Ouest, Sidi Hassine, el-Attar, Sakiet Eszzit, Sidi Ali Ben Aoun, Ben Guerdane, Fernana et Bizerte-sud, où l’administratif et le judiciaire ont été séparés.
L’objectif étant, a-t-il expliqué, de diminuer le contact entre un citoyen qui veut obtenir un document administratif et un autre arrêté au poste de police. L’accueil a été conçu de manière à offrir un service plus confortable aux citoyens, a-t-il ajouté.
La police de proximité se fonde sur quatre principes : le partenariat, l’action axée sur la résolution des problèmes, l’amélioration de la communication et la garantie d’un service de qualité, a-t-il souligné.