Le variant britannique de coronavirus est le plus propagé dans le pays, a confirmé jeudi Amen Allah Messadi, membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus.
La décision du comité de maintenir en permanence ses réunions depuis lundi dernier a pour objectif d’évaluer le danger de la crise et de soumettre des propositions adéquates à l’instance nationale pour limiter les effets secondaires de la pandémie.
Messadi a rappelé dans une déclaration à la TAP la vitesse de la propagation du variant britannique mettant en garde contre ses dangers quelque soit l’âge ou la santé de la personne.
Le variant britannique provoque une détérioration rapide de l’état de santé, a-t-il noté, soulignant l’impératif de se protéger notamment du danger du variant de l’Afrique du Sud et celui du Brésil en cas de leurs immersions dans le pays.
Des cas de contamination pour la deuxième fois par le coronavirus ont été également enregistrés, a signalé la même source précisant que la période d’immunité acquise par les personnes guéries du coronavirus varie entre 4 et 6 mois.
La hausse accélérée du nombre de contamination peut engendrer une détérioration de la situation sanitaire rappelant que le système sanitaire opère actuellement avec des moyens dépassant ses capacités et ne pouvant pas résister plus longtemps, a-t-il mis en garde.