La ville de Munich a fourni mardi un scénario prévoyant la présence de spectateurs pour les matches de l’Euro (11 juin-11 juillet), 24 heures avant la date limite fixée par l’UEFA aux villes-hôtes du tournoi.
Dans la matinée, le vice-président de la Fédération allemande de football (DFB) Rainer Koch avait lancé un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles se plient à cette demande de l’UEFA, les villes ne présentant pas de scénario avec public étant menacées de perdre leurs matches.
Munich a en fait plusieurs scénarios, précise la ville dans un communiqué : “Le scénario finalement retenu dépendra de la situation de la pandémie en juin et en juillet.
Mais il est tout à fait pensable et souhaitable que des spectateurs puissent être accueillis pour les quatre matches à Munich”, précise ce document.
Selon le directeur du tournoi continental Martin Kallen, qui s’est exprimé à la télévision danoise TV3 Sport, “toutes les (douze) villes ont déjà réagi positivement”.
“Mais je peux vous dire qu’il y a de très grosses différences entre villes dans les quotas de spectateurs qui pourront entrer dans les stades”, a-t-il ajouté.
Sur la base des informations reçues, l’UEFA devrait donner dans les prochains jours son avis définitif sur l’organisation du tournoi imaginé par l’ex-patron de l’UEFA, Michel Platini. Ce format inédit doit se tenir à Amsterdam, Bakou, Bilbao, Bucarest, Budapest, Copenhague, Dublin, Glasgow, Munich, Rome et Saint-Pétersbourg, avec les demi-finales et finale à Londres.
En mars, le président de l’UEFA Aleksander Ceferin a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas de matches de l’Euro “devant des tribunes vides”.
L’instance européenne avait donné jusqu’à mercredi aux villes-hôtes pour présenter leurs concepts sanitaires permettant de remplir totalement ou partiellement les stades.
Munich doit recevoir trois matches de l’équipe d’Allemagne, contre la France (15 juin), le Portugal (19 juin) et la Hongrie (23 juin), et un quart de finale.