Le conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie a exprimé vendredi son étonnement suite à l’accusation de meurtre sans préméditation lancée à l’encontre du chef de service de pharmacie au centre de maternité et de néonatalogie Wassila Bourguiba dans l’affaire de décès des nouveaux nées.
Dans cette affaire, 14 nouveau-nés avaient trouvé la mort en 2019.
Dans un communiqué rendu public le conseil a indiqué que le chef de service de pharmacie dans le centre de néonatologie relevant de l’hôpital la Rabta n’était pas le responsable direct de la salle où sont préparées les pochettes d’alimentation qui ne relèvent même pas du département de pharmacie.
Le pharmacien accusé avait adressé des correspondances au ministère de la santé informant des défaillances au niveau du centre depuis sa prise de fonction dans ce centre.
Le conseil de l’ordre a exprimé son soutien au pharmacien accusé dans cette affaire tout en soulignant sa confiance en l’appareil judiciaire qui assurera la justice en révélant les vrais coupables et rendant justice aux familles des victimes.