L’organisation 23/10 pour l’appui de la Transition démocratique a accusé Ennahdha et ses alliés de violence contre la présidente du Parti Destourien Libre Abir Moussi, avec la complicité du président du parlement.
Dans une déclaration publiée mardi, l’organisation note que la violence sur les membres du groupe PDL au parlement a atteint des niveaux sans précédent allant des vifs échanges aux altercations.
L’organisation regrette de voir la présidente du bloc PDL et autres députés privés de parole lors de la séance plénière de ce mardi. Elle dénonce l’indifférence et la complicité de la majorité des députés ” qui se considèrent démocrates “.
L’organisation 10/23 appelle, dans sa déclaration, toutes les forces vives à prendre les mesures qui s’imposent afin d’éviter que le parlement et la patrie ne tombent entre les mains des groupes violents qui entravent le processus de transition et qui seraient prêts, selon la même source, à transformer le pays en un champ de bataille pour défendre leurs intérêts.
Le bureau du parlement a décidé d’interdire à Moussi la prise de parole pendant trois plénières successives pour avoir entravé le déroulement de la séance de mardi.
A noter que Abir Moussi a insisté pour avoir un temps de parole sur les points d’ordre, ce qui a généré de vifs échanges entre les députés.
La première vice présidente du parlement, Samira Chaouachi a levé la séance à la demande des blocs parlementaires.