Le bloc parlementaire du mouvement Ennahdha a appelé, mercredi, le parquet à ouvrir une enquête et poursuivre les auteurs d’infraction contre la sécurité générale et le bon fonctionnement de l’institution constitutionnelle.
Cet appel intervient après les perturbations causées par la présidente du bloc du Parti destourien libre (PDL), à la réunion de la cellule de crise du parlement et aux travaux de la Commission des droits, des libertés et des relations extérieures.
Dans une déclaration publiée mercredi, le bloc Ennahdha a déploré le rassemblement de Abir Moussi et des députés de son groupe parlementaire, mardi, devant la salle où se tenait la réunion de la cellule de crise provoquant la perturbation de ses travaux. La réunion était consacrée à l’examen de la levée des mesures exceptionnelles garantissant la continuité de l’action parlementaire.
Selon le bloc parlementaire d’Ennahdha, Abir Moussi a également perturbé ce mercredi les travaux de la Commission des droits, des libertés et des relations extérieures, ce qui a contraint la présidente de la commission à lever la séance.
A cet effet, le bloc d’Ennahdha a condamné “fermement” ce qu’il qualifie de “pratiques dépassées qui révèlent la sale besogne attribuée à Abir Moussi et à son groupe parlementaire dans le but d’entraver les travaux du parlement et ternir son image devant l’opinion publique nationale et internationale”.
Le bloc a également dénoncé l’agression verbale exercée par Moussi et ses acolytes contre la députée Zeineb Brahmi, estimant que la protection de l’institution législative contre les agissements de Abir Moussi et les membres de son bloc parlementaire est la responsabilité de tous les autres groupes et députés.