Un lot du vaccin britannique AstraZeneca, d’un ensemble d’environ 136 000 doses, arrivera prochainement en Tunisie, dans le cadre des achats financés par l’initiative “Covax” de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré le ministre de la Santé Faouzi Mahdi.
Le ministre de la Santé a souligné, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, mardi, à Tunis, que le processus de vaccination sera sûr et ne présentera aucun effet secondaire sur la santé des citoyens.
Les déclarations du ministre de la Santé interviennent à un moment où des pays européens, dont la France et la Grande-Bretagne, ont pris la décision de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca en raison de l’historique de certains effets secondaires que les pays concernés qualifiaient de dangereuses.
Le chef du comité de pilotage de la campagne nationale de vaccination anti Covid 19, Hachemi Louzir, a affirmé que l’interdiction ou la suspension de l’utilisation de n’importe quel vaccin sont soumises aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et aux résultats des études actuellement menée par l’Agence européenne des médicaments.
Il a expliqué que la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans certains pays européens, dont la France et l’Allemagne, repose sur l’apparition d’effets secondaires chez un nombre très réduit de personnes vaccinées, indiquant que le comité de vaccination du ministère de la santé suit les recherches menées par l’Agence européenne des médicaments sur les effets du vaccin en question.
Quant au lot dudit vaccin qui devrait arriver en Tunisie, il a été fabriqué en Corée du Sud, a affirmé Louzir, notant que plus de 70 millions de personnes ont reçu ce vaccin à travers le monde et n’ont eu aucun effet secondaire à l’exception de quelques cas, a-t-il dit.
A l’heure où AstraZinkia fait face à une vague de doutes internationaux, Hachemi Louzir a confirmé que l’obtention d’une licence pour la mise sur le marché tunisien de ce vaccin n’empêche pas, si nécessaire, la prise d’éventuelles mesures pour interdire sa commercialisation pour sécuriser le processus de vaccination, soulignant que le ministère de la Santé s’est engagé à mettre en œuvre des conditions de sécurité basées sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et des résultats des recherche menée pour s’assurer de la qualité du vaccin.
Malgré les affirmations de l’Organisation mondiale de la santé concernant la sécurité du vaccin AstraZeneca, les appréhensions concernant ce vaccin ont nui à sa réputation suite aux rapports faisant état de certains effets dangereux détectés chez certaines personnes.