La carte d’identité biométrique qui sera bientôt adoptée, sera dotée d’une puce et portera une signature électronique devant permettre à son titulaire d’accéder aux services administratifs, a expliqué la directrice générale des Etudes juridiques et du Contentieux au ministère de l’Intérieur Ahlem Kharbach.
La responsable faisait partie de la délégation du ministère de l’intérieur auditionnée jeudi par la commission des droits et libertés au parlement sur les deux projets de loi relatifs à la carte d’identité et au passeport biométriques.
Elle a affirmé que, selon la version modifiée du projet de loi sur la carte d’identité biométrique soumis actuellement à l’examen, ni la profession, ni l’adresse, ni l’emprunte digitale ne figureront sur le nouveau document d’identité.
Il n’est plus obligatoire aussi de mettre le nom marital sur le document, a ajouté Kharbach.
Autre nouveauté, la baisse à 15 ans (au lieu de 18) de l’âge légal pour l’obtention d’une carte d’identité nationale.
Le projet de loi sur le passeport biométrique, envoyé au parlement le 24 juin 2020, prévoit que ce document, étroitement lié à la carte d’identité, est délivré sans condition d’âge.