Les forces de l’ordre sont intervenues pour lever le sit-in observé par les partisans du Parti destourien libre (PDL) devant la section de Tunis de l’Union des Oulémas Musulmans, annonce Abir Moussi, présidente du parti.
Dans une diffusion en direct sur les réseaux sociaux, Moussi a accusé la police d’voir agressé ses partisans qui réclament la dissolution de l’Union.
Moussi a contesté la décision du gouverneur de Tunis de lever les tentes et de mettre fin au mouvement de protestation du PDL, annonçant qu’elle va intenter un pourvoi auprès du Tribunal administratif.
” Le PDL demande une enquête sur les incidents survenus devant la section de Tunis de l’Union des Oulémas Musulmans “, a-t-elle dit. Pendant ce temps-là, l’agence Tap n’a pu rejoindre une source sécuritaire pour donner des précisions à ce sujet.
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi avait assuré mercredi que la levée du sit-in des partisans du Parti destourien libre (PDL) est une question ” purement judiciaire “.
” Seul le ministère public est habilité à organiser l’application de la loi en temps de couvre-feu et d’état d’urgence “, a-t-il ajouté dans une déclaration aux médias.
Pour lui, les accusations portées contre son cabinet, n’ont pas vraiment de sens, dans la mesure où toute intervention doit être opérée dans le cadre de la loi qui s’applique à tous, sans exception, selon ses dires.
Le PDL demande l’application de l’article 45 du décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des associations. Il réclame également la dissolution de la section de l’Union des Oulémas Musulmans à Tunis.