Quelques dizaines de partisans du président de la République, Kaïs Saïed ont organisé, dimanche matin, un sit-in, près de sa résidence privée à Mnihla (Ariana), pour lui exprimer leur solidarité, face aux ” tentatives de diffamation et d’atteinte ” dont il a été la cible, et ce dans la foulée de l’affaire de l’enveloppe suspecte adressée à la présidence de la République.
Les participants à ce sit-in (habitants de Mnihla et citoyens venus d’ailleurs), ont scandé des slogans de soutien à Saïed et des membres de la coordination de sa campagne présidentielle ont prononcé des discours, pour exprimer leur solidarité avec le chef de l’Etat.
Ils ont notamment, appelé Saïed à faire toute la lumière sur les circonstances relatives à la ” tentative d’empoisonnement “, dont il a été la cible, via une enveloppe postale anonyme, d’en révéler l’ auteur, et de ne pas taire les résultats de l’enquête.
Le chef de la coordination de la campagne présidentielle de Kaïs Saïed, Tarek Mejri a critiqué dans une déclaration à l’Agence TAP, l’attitude de certains députés, représentant la région à l’ARP, estimant qu’ils ont trahi la confiance placée en leurs personnes et tenté de saper la confiance des électeurs en la personne du chef de l’Etat.
Pour Abelhamid Oueld Ali, membre de la coordination de la campagne présidentielle de Kaïs Saïed, le parquet a fait preuve de précipitation, en annonçant les résultats de l’enquête ouverte, à propos de l’enveloppe suspecte adressée à la présidence de la République, affirmant ne plus avoir “confiance en ce qu’est parfois avancé par le parquet “.
La présidence de la République a affirmé, dans une précision publiée le 28 janvier, avoir reçu une enveloppe destinée au chef de l’Etat qui ne comportait aucune inscription. La ministre, directrice du cabinet présidentiel et un employé du cabinet, présent, ont été pris d’un malaise après l’ouverture de cette enveloppe.
Cependant, selon le rapport technique de la sous-direction des laboratoires criminels et scientifiques du ministère de l’Intérieur, l’enveloppe adressée à la Présidence de la République, “ne contenait aucune substance suspecte, psychoactive, toxique ou explosive”.
La ” tentative d’empoisonnement “qui a visé le président de la République a été d’abord diffusée sur les réseaux sociaux puis relayée par les médias, au moment où le climat politique est marqué par des tensions extrêmes entre notamment, l’ARP, l’excutif et la présidence de la République.