Faute de doses de vaccins en nombre suffisant, trois agences régionales de santé (ARS) ont d’ores et déjà annoncé devoir repousser les rendez-vous de vaccination prévus. Des retards qui risquent de remettre en cause les objectifs de la campagne française.
Les retards d’approvisionnement en vaccins anti-Covid-19 commencent à se faire sérieusement sentir en France. Si quelque 1,13 million de premières doses ont été injectées depuis décembre et que 6 153 personnes ont reçu leur deuxième injection, d’autres patients voient leur premier rendez-vous repoussé, faute de doses suffisantes.
Après l’annonce de la baisse temporaire des livraisons des doses de vaccin du duo Pfizer-BioNTech – 200 000 en moins en janvier –, le ministère des Solidarités et de la Santé a confirmé jeudi 28 janvier que Moderna accusait lui aussi des retards. Le fabricant est contraint de réduire d’un quart le nombre de doses à livrer à la France pour le mois de février.
(France 24)