Des organisations de défense de droits de la femme ont condamné la violence verbale et politique perpétrée par le député Seif Eddine Makhlouf de la coalition Al Karama envers la présidente du bloc du parti destourien libre Abir Moussi.
L’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) ainsi que l’association Asswat Nissa ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de poursuite de pratique de violence sous le toit du parlement et accusant Seif Eddine Makhlouf de pratique de violence verbale et politique contre la députée Abir Moussi.
La violence perpétrée contre Abir Moussi est considérée comme un crime, qui devait être pénalisé, a estimé l’ATFD dans son communiqué.
Asswat Nissa s’interroge, pour sa part, quand à la poursuite de ces pratiques en infraction aux articles de la constitution et aux lois adoptées pour préserver les droits humains.
L’UNFT a appelé, d’autre part, le président du parlement à prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux différentes formes de violence contre les femmes au sein du parlement.