Le président de la fédération libyenne de football a démenti, samedi, les rumeurs selon lesquelles la Tunisie et l’Algérie n’avaient pas appuyé la levée de l’embargo sur les stades libyens.
Dans communiqué publié sur la page officielle de la fédération libyenne, Abdelhamid Chalmani a indiqué que “toutes les informations circulant dans les réseaux sociaux sur le refus de la Tunisie et l’Algérie de lever l’interdiction de jouer sur le sol libyen sont infondées, car ces pays n’ont pas de représentants au sein du Comité Exécutif de la Confédération africaine de football”.
Il a salué, à ce propos les bonnes relations établies avec ces deux pays frères et la coopération bilatérale entretenue dans les domaines sportifs.
Suite à sa participation aux travaux du Comité Exécutif de la CAF, tenus au Cameroun, en marge du Championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN), en présence du président de la Fifa, Gianni Infantino, Chalmani, membre du Bureau Exécutif de la CAF et président de l’Union Nord Africaine de Football (UNAF) avait déclaré que “l’instance du football africain avait donné son accord pour charger une commission de visiter la Libye pour inspecter la situation des stades, des équipements sportifs et de tout le matériel logistique en vue de rouvrir les stades et permettre aux sélections et clubs libyens d’y disputer leurs rencontres”.
“Le ballon maintenant est dans le camp du gouvernement à travers l’instance de la jeunesse, des sports et des installations sportives pour réussir cette mission”, a ajouté Chalmani sur le site de la fédération, ajoutant que “quelques pays concurrents se sont opposés à cette demande, mais d’autres nous ont soutenus comme le Maroc, la Mauritanie, l’Egypte, la Somalie, Djibouti, le Burkina Faso et le Tchad”.
Les sélections et équipes libyennes jouent depuis 2011 en dehors de leur pays à cause de la situation sécuritaire instable.