Des doctorants-chercheurs ont entamé jeudi une grève de la faim dans plusieurs régions du pays, en guise de solidarité avec leur collègues qui observent un sit-in au siège du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et une grève de la faim depuis 3 jours, pour revendiquer le droit à l’emploi.
La coordinatrice du mouvement des doctorants-chercheurs, Manel Selmi a déclaré à la TAP que tous les doctorants-chercheurs sans emploi ont observé jeudi, à l’occasion de la fête de la révolution qui coincide avec le 14 janvier, une grève de la faim dans plusieurs régions du pays.
Elle a indiqué que l’état de santé d’un nombre de doctorants, en grève de la faim depuis 3 jours “s’est détérioré” et nécessite une prise en charge médicale urgente.
Selmi a affirmé que les représentants de ce mouvement se sont réunis à trois reprises avec des responsables auprès de la présidence du gouvernement pour l’examen et le suivi de leurs dossiers.
“A l’issu de la réunion de lundi dernier, les protestataires ont dénoncé l’indifference et l’atermoiement du gouvernement face à leur revendications et ont décidé d’entamer une grève de la faim”, a-t-elle relevé.
Les doctorants chercheurs sans emploi observent depuis le 29 juin dernier, au siège du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, un mouvement de protestation afin de revendiquer le recrutement dans la fonction publique.