Le nouveau secrétaire général du Parti socialiste, Moncef Chrigui, a déclaré que “le parti a réussi l’organisation de son 5e congrès national malgré toutes les difficultés rencontrées”.
Un nouveau comité directeur et une nouvelle structure sont nés afin d’élargir les bases de la prise de décision et de gestion, a-t-il dit, pariant sur la construction d’un parti institutionnel, différent des autres partis politiques de gauche.
Lors d’une conférence de presse, mardi, au siège du parti à Tunis, consacrée à la présentation des principaux résultats du congrès (du 20 au 27 décembre), Chrigui a indiqué que le parti a élu trois structures: le bureau exécutif présidé par le secrétaire général, un conseil central regroupant 33 membres et une commission juridique pour résoudre les litiges au sein du parti.
Le Secrétaire général a rappelé que le parti a, toujours, oeuvré et ce, depuis sa création, à rassembler toutes les forces sociales démocratiques, en intégrant 13 alliances civiles, démocratiques et nationales.
Et de souligner que “parmi les principaux résultats du 5e congrès du parti figure l’option de former un front républicain regroupant une large alliance composée de partis nationalistes sociaux et sociaux-libéraux”.
Les partis de gauche, a-t-il expliqué, ne peuvent former une force capable de réaliser des changements. Ils ont besoin de s’allier avec des forces socialistes et libérales.
Chrigui a, par ailleurs, précisé que le parti organise, de manière hebdomadaire, des rencontres avec le parti Al-Massar, la nouvelle formation politique bâptisée “la bannière ouvrière” et des représentants de la coalition Soumoud afin de coordonner au sujet de la formation de ce front démocratique.
Le bureau exécutif élu du parti socialiste est composé de neuf membres tandis que le conseil central de 33 membres.
L’ancien comité directeur, fondateur du parti, a choisi de céder la direction du parti afin d’apporter un nouveau souffle capable de réaliser le changement, a encore précisé le secrétaire général.