Des fonctionnaires de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, en sit-in dans les locaux de la Ligue de défense des droits de l’Homme, depuis le 3 janvier, ont tenu, mardi, une conférence de presse.
Ces derniers protestent contre la rupture “abusive” de leur contrat de travail et “les atteintes” portées à leur encontre par l’actuel président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Imed Boukhris.
Pour le porte-parole du sit-in, Mnaouar Saïdi, la nomination de Boukhris à la tête de l’Inlucc par l’ancien chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, quelques jours avant le départ de son gouvernement, avait pour objectif de supprimer tous “les dossiers de corruption dans lesquels sont impliqués des membres de son gouvernement”.
De son côté, Halima Trabelsi, ancienne fonctionnaire au sein de l’unité des déclarations de biens et d’intérêts, relevant de l’Inlucc, a indiqué, en marge de la conférence de presse, que l’actuel président de l’Inlucc ne s’est pas contenté de limoger et de mettre un terme aux contrats de certains fonctionnaires de l’unité des déclarations de biens et d’intérêts, le 2 novembre dernier, mais a tenu aussi à suspendre les applications informatiques relatives aux déclarations des biens.
Selon elle, les fonctionnaires de cette unité n’ont désormais plus accès à ces applications.