La fédération générale des surveillants et surveillants généraux relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a observé, aujourd’hui, mercredi, à la place de la Kasbah, une journée de colère nationale sous le signe “Les droits s’arrachent et ne se donnent pas” pour revendiquer la satisfaction des revendications faites depuis plus de deux ans.
Le secrétaire général de la fédération, Jamel EL Heni, a déclaré à la TAP, que ce mouvement de protestation intervient en raison de l’atermoiement du ministère de l’Education et celui de l’Economie et des Finances dans l’application de l’accord du 8 mai 2018.
Les surveillants et surveillants généraux revendiquent notamment, l’augmentation de certaines primes dont la prime de base numérique pour le temps scolaire, la prime de supervision et de la rentrée scolaire ainsi que l’attribution de promotions exceptionnelles aux surveillants et surveillants généraux et la régularisation de la situation des surveillants contractuels.
Des mesures d’escalade seront prises si les revendications des protestataires ne sont pas satisfaites, selon Al-Hani dont l’organisation d’une grève ouverte. Les surveillants et surveillants généraux sont en grève administrative depuis près de deux mois.