Des syndicalistes et représentants de la société civile ont souligné que la Tunisie n’a d’autre choix après la pandémie du coronavirus que d’approfondir la réforme de l’éducation.
S’exprimant, samedi à Hammamet, lors d’un atelier consacré au lancement d’une étude diagnostique sur le système éducatif, ils ont souligné que la Tunisie dispose, aujourd’hui, d’une nouvelle opportunité pour reprendre le processus de la réforme de l’éducation qui a permis d’enregistrer des résultats importants dont le dialogue sociétal sur l’éducation, soulignant la nécessité d’instaurer un processus de réforme réel et durable.
Le secrétaire général du Syndicat général des inspecteurs de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Chemenki a souligné la volonté de l’organisation ouvrière de relancer, le plus tôt possible, le processus de réforme éducative suspendu depuis 2015, mettant l’accent sur la nécessité d’accorder l’intérêt nécessaire à l’enseignement à distance et à l’apprentissage des technologies modernes.
Le représentant du Partenariat mondial pour l’éducation, Moussa John Traoré, a déclaré que ce programme constitue un partenaire financier pour accompagner le gouvernement tunisien dans la réforme de son système éducatif, notamment dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale pour la promotion du système éducatif au cours des prochaines années.
Magazines et documents en accès libre sur le kiosque WMC
Il a exprimé la volonté du programme de soutenir le plan de réforme qui sera élaboré sur la base des acquis importants de la Tunisie et dans le but de surmonter les nouvelles difficultés et défis auxquels le système éducatif tunisien est confronté afin d’atteindre le quatrième objectif de développement à savoir “une éducation de qualité”.