L’organisation tunisienne des jeunes médecins a appelé, lundi, les ministère de la santé, de l’Intérieur et de la Défense nationale et tous les acteurs impliqués à agir rapidement pour mettre en place un plan urgent pour la sécurisation des établissements sanitaires, le personnel y travaillant et les patients ainsi que tous ceux qui sont présents dans l’espace sanitaire, notamment les urgences et les services de réanimation et de secours.
L’organisation a suggéré “de mettre en place une présence sécuritaire efficace et adéquate aux points nécessaires avec des capacités suffisantes pour protéger l’établissement de santé, le citoyen et la sécurité en charge de la protection ainsi qu’au processus de justice pour chaque personne touchée, qu’il s’agisse d’une aide sanitaire ou d’un citoyen “, lit-on dans un communiqué publié hier soir, dimanche suite à l’agression d’un agent de santé, vendredi dernier, à l’Institut Mongi Ben Hamida de Neurologie à Tunis.
Elle a souligné que le nombre de cas d’agression contre le cadre sanitaire en général et le cadre médical jeune en particulier connaît une forte augmentation, notamment avec l’intensification des crises sanitaires et l’épuisement du personnel de santé, notant que cela n’est plus possible dans des circonstances telles que la crise actuelle sous ses différents aspects, que ce soit la crise de l’épidémie ou la crise de l’émigration des médecins et du personnel.
Il est à noter que le ministère de la Santé a confirmé hier soir, dimanche, dans un communiqué, son engagement de poursuivre ses travaux, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, pour sécuriser les établissements hospitaliers et pour intensifier les patrouilles autour des services d’urgence, “pour protéger les travailleurs et pour assurer le bon fonctionnement de l’établissement de santé publique”, suite à l’attaque perpétrée contre plusieurs cadres médicaux, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 décembre 2020, à l’Institut Mongi Ben Hamida de neurologie de Tunis.