Un jeune homme a succombé à ses blessures dimanche soir, après la reprise des violences et des affrontements entre les habitants près de la localité de Ain Skhouna entre la région de Bir Msinin et Bir Soltan à la frontière entre les gouvernorats de Médenine et Kébili (Sud de la Tunisie).
Les violences ont opposé des habitants des localités précitées, lesquels ont fait usage de bâtons et de fusils de chasse, en dépit du déploiement des forces de sécurité dans cette zone du sud.
Les affrontements ont fait des dizaines de blessés qui ont été transportés à l’hôpital de Beni Khedech, où les ambulances de toutes les délégations avoisinantes ont acheminé des personnes blessées, selon des sources de l’établissement hospitalier.
L’hôpital universitaire de Médenine a accueilli, également, 21 personnes blessées (de blessures de différents degrés), selon le directeur de l’hôpital, Taieb Tamatem.
5 personnes ont été aussi hospitalisées à l’hôpital local de Douz, dont 4 ont été atteintes de chevrotine et une d’elles nécessitant une intervention chirurgicale a été transférée à l’hôpital régional de Kébili, selon le directeur de l’hôpital de Douz, Rejeb Soula.
Selon des témoins, la situation est délicate et pourrait empirer face à ce que des habitants ont qualifié de ” passivité ” des forces de sécurité, qui ont boycotté une réunion tenue entre les sages des deux régions, en vue d’apaiser les tensions et résoudre le conflit.
Ces affrontements sont dus à un “différend foncier” entre les habitants des deux régions concernant un bien foncier de la localité d’Ain Skhouna. Tout a commencé par des campagnes lancées sur les réseaux sociaux, avant de se transformer en heurts, faisant, samedi, 30 blessés.