Une nouvelle recherche du Haut Commissariat marocain de planification révèle qu’une femme sur cinq soutient le droit d’un homme de battre sa femme si elle sort sans demander sa permission.
Selon des recherches sur la « violence à l’égard des femmes, des filles et des hommes », près d’un tiers des femmes rurales et celles qui n’ont pas fait d’études reconnaissent le droit du mari de battre sa femme si elle sort sans permission.
« Une femme sur cinq (21 pour cent des femmes dans tout le pays) reconnaît le droit d’un partenaire de frapper son partenaire si elle sort sans demander la permission, et parmi les femmes rurales incultes, ce pourcentage passe à 31 pour cent », précise l’étude.
Les raisons invoquées par les femmes différaient quant à la poursuite de la relation conjugale, même si le mari avait recours à la violence, entre « des considérations religieuses, des liens familiaux, l’existence de biens communs, la faiblesse des ressources financières des femmes et la présence d’enfants, ou parce qu’ils les aiment ».